Depuis 1945 des milliers d'expériences scientifiques ont été faites sur la lecture du corps. Ce livre essaie d'en donner une synthèse aisée et accessible à tous.
Détermine les mécanismes psychologiques mis en jeu par la perception, la mémoire, la formation de schèmes mentaux, compte tenu de la spécificité de la musique relative aux propriétés physiques des sons, à l'organisation, d'ordre culturel, de l'harmonie, à des aspects structuraux ou temporels.
Pierre Marty (1918-1993) est le véritable fondateur de la clinique psychosomatique moderne. A partir d'une méthode d'investigation psychosomatique inspirée par la psychanalyse, Marty a développé une compréhension originale des rapports entre psyché et soma. Il a décrit, avec Michel de M'Uzan, la pensée opératoire.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Si les différences observées entre les bébés dérangent parce qu'elles gênent l'accès aux lois générales de développement, prises comme objet d'étude, elles peuvent par contre éclairer les mécanismes individuels de développement de la personnalité.
Le présent ouvrage fait suite à La socialisation de l'enfance et de l'adolescence, également paru aux Presses universitaires de France. Comme le précédent, il est le résultat d'une coopération européenne entre chercheurs, désireux d'apporter leur contribution à la compréhension des difficultés vécues par les personnes de tous âges mais, plus particulièrement, par les jeunes dans leur effort pour s'intégrer socialement, aussi bien que dans leur désir de se réaliser. La socialisation implique une appropriation active, par les individus, des normes, des valeurs et des conduites sociales. Elle concerne aussi la façon dont ces individus, par le jeu réciproque d'une intégration progressive, s'introduisent dans des réseaux interindividuels et institutionnels. Ils adoptent les identités, les valeurs et les projets collectifs de leur famille, de leur groupe de pairs, des groupes sociaux, ethniques, culturels auxquels ils appartiennent, auxquels ils adhèrent ou qui leur servent de référents. Mais la socialisation ainsi définie peut être troublée dès l'enfance. La pauvreté, la marginalisation sociale, voire l'aliénation des familles (éclatées et conflictuelles), peuvent sérieusement entraver l'intégration sociale des enfants, leur réussite scolaire et leur développement personnel. Les effets de ces troubles de la socialisation sont surtout visibles à l'adolescence, avec les difficultés d'insertion scolaire (échecs et retards) et professionnelle (chômage), les processus dépressifs et les tentatives de suicide, l'attirance vers la drogue et vers l'alcool, la transgression des règles et des lois et l'intrusion de la violence, individuelle et collective (délinquance). Mais ces troubles ne concernent pas l'ensemble des adolescents au même degré. Comme le montrent les recherches comparatives internationales, les jeunes issus des classes défavorisées ont plus de difficultés à les dépasser, pour se promouvoir socialement aussi bien que pour s'épanouir personnellement, même si, heureusement, les réussites paradoxales ne sont pas rares. Les auteurs du présent ouvrage ont surtout cherché à montrer (par l'analyse de cas aussi bien que par la présentation de résultats quantitatifs) combien, au-delà des déterminismes externes qui pèsent sur eux, les jeunes ont des stratégies diverses, et variables dans la façon dont ils font face aux situations stressantes auxquelles la vie les confronte.
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Le jeune enfant, dès sa naissance, s'exprime à travers ses émotions. Elles suscitent les réactions de l'entourage, qui cherche à l'aider à trouver son équilibre émotionnel. Une description de ces trois premières années, de la diversification des émotions, de leurs motivations, de leur intrication avec les relations sociales qui s'établissent et se diversifient.
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Les problèmes de l'apprentissage et de la mémoire intéressent tous ceux, psychologues, éducateurs, philosophes..., qui cherchent à comprendre comment naissent et se développent les capacités chez l'enfant et l'adulte. Les capacités du sujet sont multiples : motrices, sensorielles, perceptives, conceptuelles, sémantiques, verbales... Elles constituent la base instrumentale de ses activités explicites ou implicites, simples ou complexes, y compris les activités intellectuelles supérieures. Comment acquiert-on ces capacités ? Quelles sont les propriétés du système qu'elles forment, système qualifié parfois, maintenant, de mémoire générale ? Comment ce système fonctionne-t-il lorsqu'il est mis en oeuvre ? Comment se transforme-t-il au cours du développement génétique ? Aucune de ces questions n'a encore reçu de réponse définitive. Toutefois, les recherches expérimentales et théoriques effectuées depuis une centaine d'années ont permis de recueillir un grand nombre de faits et de fixer quelques hypothèses plausibles. Dans cet ouvrage, destiné principalement aux étudiants de psychologie, on présente quelques hypothèses et quelques faits marquants : les problèmes généraux de l'apprentissage, les apprentissages perceptifs et conceptuels (1re partie) ; les apprentissages sémantiques et verbaux, les questions relatives à la mémoire envisagée comme un système général (2e partie).
Bärbel Ingelder, Hermine Sinclair et Magali Bovet exposent dans cet ouvrage les résultats d'une étude visant à "compléter nos informations sur le développement des fonctions cognitives, en cherchant à atteindre les mécanismes formateurs assurant le passage d'un niveau au suivant, sur lesquels nous étions assurément bien trop peu renseignés" et, notamment : les acquisitions sont-elles stables ou s'évanouissent-elles après quelque temps ? les accélérations s'accompagnent-elles de déviations ? les acquisitions obtenues indépendamment du développement peuvent-elles servir de point de départ à de nouvelles constructions ?
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Le fait que les personnes âgées constituent une catégorie d'individus de plus en plus nombreux dans nos sociétés est un des défis que la psychologie actuelle doit relever. A travers un échantillon varié d'études du comportement, normal ou pathologique, de la personne âgée, cet ouvrage soulève les principaux problèmes liés à cette étude, indique diverses voies possibles de recherche et d'intervention et propose aussi, dans plusieurs de ses contributions, de modifier les conceptions actuelles, généralement négatives, du vieillissement.
Les recherches récentes montrent que l'apprentissage consiste pour une large part dans la sélection d'indices utiles pour la réussite de la tâche. L'ouvrage présente un bilan des recherches faites aussi bien chez l'animal que chez l'homme à partir d'une situation considérée comme représentative de tout apprentissage : la situation d'apprentissage discriminatif dans laquelle les stimulus varient selon plusieurs dimensions, dont une seule est pertinente, les autres n'apportant aucune information utile. Un modèle est proposé qui fait intervenir un double mécanisme, l'un d'attention sélective déterminant quelles dimensions du stimulus sont opérantes à chaque essai, l'autre, d'association, qui permet aux indices sélectionnés d'entrer en liaison avec la réponse fournie et le résultat auquel elle conduit. Ces deux mécanismes sont supposés régis par les lois du renforcement. Ce modèle a été étudié par simulation sur ordinateur et les prédictions qui en découlent se révèlent en bon accord avec les données expérimentales. Il permet de dissocier ce qui, dans l'évolution génétique et phylogénétique, revient à des modifications de la composante associative et à des changements dans les capacités d'analyse de la situation.
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Le présent ouvrage fait la synthèse des connaissances actuelles et des perspectives de progrès sur un large nombre de questions en rapport avec la reconnaissance des mots. Il s'agit sans doute du premier ouvrage à comparer les mécanismes de reconnaissance des mots à la fois à travers différentes modalités sensorielles (visuelle, auditive, tactile) et à travers différentes populations (lecteurs normaux, dyslexiques, illettrés, bilingues, sourds, aveugles...). Cet ouvrage s'adresse aux psychologues intéressés par l'étude du langage, mais également aux étudiants et professionnels de différentes disciplines ayant affaire avec la langue et son utilisation : linguistes, orthophonistes, pédagogues, etc.
Très jeune, l'enfant est capable de manipuler correctement le langage, aussi bien en compréhension qu'en production. Ces habiletés précoces n'impliquent en rien que, parallèlement à l'émergence du langage, s'installe d'emblée une capacité à « réfléchir » sur les objets symboliques ainsi manipulés et à en contrôler délibérément l'utilisation. En d'autres termes, l'émergence des capacités métalinguistiques doit être distinguée de la simple mise en place des capacités de communication verbale. On trouvera dans cet ouvrage une revue détaillée de la plupart des résultats expérimentaux et faits d'observation concernant le développement métalinguistique. Les aspects phonologiques, syntaxiques, lexicaux, sémantiques, pragmatiques et textuels sont ainsi successivement abordés. Cette revue de question débouche, d'une part, sur l'élaboration d'un modèle de développement, d'autre part, sur un inventaire et une réflexion sur les liens existant entre les capacités métalinguistiques et l'apprentissage de la lecture-écriture. Ce livre s'adresse non seulement aux psychologues et linguistes, étudiants, chercheurs ou praticiens, mais aussi aux professionnels des apprentissages, pédagogues et rééducateurs, qui s'intéressent à la mise en place des capacités de contrôle du langage chez l'enfant.
Quelle représentation l'adolescent a-t-il de soi ? Quels modèles lui sont proposés par la société ? Comment ces représentations varient-elles avec l'âge ? Comment se présente, dans ce contexte, la question de la sincérité envers soi-même ? Comment les adolescents considèrent-ils les adultes ? Dans les oppositions qu'on constate, quelle est la part de la différence de l'âge et de celle des générations ? Autant de questions de psychologie différentielle et de psychologie sociale, que traite ici Bianka Zazzo.
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